Maintenant, Un Squatteur Peut Revendre La Maison Qu’Il Squat (Et Empocher 600 000 euros)

Dans une révélation exclusive, MailOnline a dévoilé l’histoire étonnante de Keith Best, un squatteur de 54 ans qui non seulement a squatté une maison vacante, mais a également réussi à obtenir la propriété légale du bien. La maison mitoyenne de trois chambres, située à Newbury Park, à l’est de Londres, appartenait initialement à Colin Curtis, qui a déménagé à la fin des années 1990, laissant la maison vacante. Le squat de Best a finalement abouti à un impressionnant profit de 540 000 £ lors de la vente de la maison (parce que oui, il a vendu la maison qu’il squattait).

Contexte

Le parcours de Keith Best dans la maison a commencé lorsqu’il a repéré la propriété vacante en travaillant dans le quartier. Saisissant l’opportunité, il a commencé à traiter la maison comme la sienne et a entamé des rénovations, emménageant officiellement avec sa femme et son enfant en 2012. Best a ensuite demandé la possession permanente de la maison quelques mois plus tard. Étonnamment, les tribunaux ont statué en sa faveur, établissant sa propriété légale du bien, évalué à 400 000 £ à l’époque… sans même qu’il ait à l’acheter.

La vente lucrative

Après avoir résidé dans la maison pendant près de huit ans, Keith Best l’a récemment vendue pour un impressionnant profit de 540 000 £. Le nouveau propriétaire, Atiq Hayat, a exprimé sa surprise en apprenant l’histoire controversée de leur nouvelle maison. M. Hayat, avec ses sœurs, a souligné que la vente s’était déroulée par le biais de canaux légaux appropriés, tous les documents portant le nom de Best en tant que propriétaire légal.

Saga légale

La bataille juridique autour de la propriété a commencé lorsque Keith Best a soumis une demande de possession adverse, revendiquant le droit de posséder la propriété en raison de son « contrôle » sur celle-ci pendant une période prolongée.

Initialement rejetée par le chef du registre foncier en raison des changements dans les lois sur le squat, la décision a été renversée par la Haute Cour en 2014. Ce jugement, rendu par M. Ouseley, a considéré la décision initiale du registraire comme une « erreur de droit », affirmant que la législation antérieure traitant le squat comme une affaire civile devrait prévaloir.

Colin Curtis, le fils du propriétaire d’origine, a lancé une contre-réclamation après la mort de sa mère, contestant la propriété de Best. Cependant, cette réclamation a été rejetée au motif que Curtis n’avait pas le statut légal pour défendre la maison de sa mère. Le marasme légal entourant la maison illustre les défis posés par les lois sur la possession adverse et les conséquences des changements législatifs.

Impact sur la famille Curtis

Colin Curtis, décédé en 2018 à l’âge de 80 ans, a fait face à d’importantes pertes personnelles avant de perdre la maison familiale. Son fils et sa fille sont tragiquement décédés à un jeune âge, aggravant encore sa peine. La perte de la maison familiale des Curtis, en leur possession depuis la Seconde Guerre mondiale, a suscité des émotions parmi les voisins qui considéraient le résultat légal comme injuste. Malgré la colère et la frustration, la famille Hayat, les résidents actuels, est félicitée pour avoir transformé la maison en un foyer aimant.

Failles légales et indignation publique

Les failles légales qui ont permis à Keith Best de devenir propriétaire de la maison ont suscité l’indignation publique. Le squat est devenu une infraction pénale en Angleterre et au Pays de Galles en 2012, mais la demande de possession adverse de Best s’inscrivait dans une courte période avant ce changement. La décision du tribunal de maintenir la législation antérieure traitant le squat comme une affaire civile a permis à Best de revendiquer la propriété.

Colin Curtis a exprimé sa frustration, affirmant que la loi semblait injuste, la comparant à quelqu’un revendiquant la propriété d’une voiture simplement en s’asseyant dedans. Les voisins restent également en colère, estimant que la loi a échoué à la famille Curtis et a permis à une personne indigne d’acquérir la propriété gratuitement.

Conclusion

La saga du passage de Best de squatteur à propriétaire met en lumière les complexités légales entourant la possession adverse, surtout dans le contexte des changements législatifs. La vente choquante de 540 000 £ de la propriété contestée ajoute une autre couche de controverse à un récit déjà compliqué. Alors que la famille Hayat continue de résider dans la maison et de l’améliorer, la communauté réfléchit à l’importance de l’entretien des biens et à la nécessité de réformes légales pour éviter de tels cas litigieux à l’avenir.

Vous pouvez reproduire en tout ou partie de cet article à condition que cet avertissement soit inclus:   « Cet article vient du site www.drawmyeconomy.com, où François-Xavier partage régulièrement ses analyses sur l’actualité économique.»

Sources

Merci à Dan pour l’article:

https://www.dailymail.co.uk/news/article-12809015/Squatter-moved-home-won-legal-right-sells.html

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