Il reste moins de six mois avant la fin du tarif réglementé du gaz en France, et ça sent le brûlé ! Les associations de consommateurs redoutent une foire d’empoigne commerciale dans une période perturbée très peu propice. C’est vrai que l’histoire du tarif réglementé du gaz, c’est un peu comme celle des contes de fées : ça commence bien, mais ça finit mal.
Une décision du Conseil d’État
En 1946, après la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement décide de fixer le prix du gaz. C’était bien joli, mais en 2017, le Conseil d’État a décidé que c’était contraire au droit européen. Les copropriétés, les particuliers qui déménagent, tout le monde doit souscrire une offre de marché. C’est vrai que les offres de marché sont moins chères, mais c’est aussi vrai qu’elles peuvent être plus chères, et c’est là que ça sent le brûlé. L’association CLCV prévoit une grande foire à la tromperie, une casse à l’automne, et elle appelle les pouvoirs publics à faire un sommet pour réinstituer un tarif de sécurité.
Les associations de consommateurs sont inquiètes
La fin du tarif réglementé du gaz en France est comme une fin de relation amoureuse, c’est douloureux et stressant. On se demande qui va nous remplacer, si on va être seul, si on va payer plus cher. Les associations de consommateurs sont inquiètes: elles craignent une foire d’empoigne commerciale, une bataille pour attirer des clients qui vont se retrouver célibataires à la fin du tarif réglementé.
Mais pourquoi cette fin ? Tout simplement parce que le Conseil d’Etat de 2017 a décidé que c’était contraire au droit européen. Depuis 2016, les copropriétés consommant plus de 150 mégawattheures par an doivent obligatoirement souscrire une offre de marché.
Mais ne vous inquiétez pas…
Mais ne vous inquiétez pas, il y a déjà 60% des consommateurs résidentiels qui ont basculé sur une offre de marché. Il y a même des offres moins chères que le tarif réglementé. Alors, ne vous laissez pas avoir par la peur, il y a des offres plus intéressantes qui vous attendent. Et si vous avez de la chance, peut-être même que vous trouverez l’amour de votre vie, ou du moins l’amour de votre consommation d’énergie.
Le gaz, c’est comme les vacances, ça monte en flèche mais on en profite jamais assez longtemps !
