Les répercussions de la pandémie de Covid-19 et l’augmentation des coûts de la vie poussent de nombreux Français à envisager un changement de travail. Les données du premier trimestre de 2022 indiquent un record de démissions, atteignant un total de 523 000, dont 469 000 en CDI, c’est le record depuis la crise financière de 2008. Le Parisien révèle que cette tendance devrait se poursuivre en 2023. Une enquête menée par YouGov pour le site de recherche d’emploi Meteojob a révélé que deux actifs sur trois sont tentés de changer de poste en 2023. Pour être précis, plus de la moitié (55%) des personnes actuellement en emploi cherchent déjà un autre emploi et 12% sont ouverts à d’autres opportunités, ces chiffres incluent non seulement les employés mais également les professionnels indépendants et les travailleurs freelance.
Alors que la crise du Covid-19 en 2020 a poussé les démissions à la recherche d’une meilleure qualité de vie, les motivations semblent désormais principalement financières. Selon Marko Vujasinovic, directeur général de Meteojob, les remises en question liées au travail ont initialement été motivées par des considérations de qualité de vie et de localisation des bureaux, mais aujourd’hui le renchérissement des coûts de la vie joue un rôle clé dans cette tendance croissante, les travailleurs cherchent des emplois offrant des salaires plus élevés.
Une étude menée par le site de recherche d’emploi révèle que 60% des personnes interrogées ont cité la rémunération et les avantages financiers ou sociaux comme principale raison de vouloir changer de travail, devant l’équilibre vie pro-vie perso (51%), le type de contrat (27%), les missions du poste (26%), ou encore la localisation des bureaux (18%). Cette tendance est renforcée par un contexte favorable, avec un nombre record d’offres d’emplois disponibles sur le marché par rapport aux années précédentes.
Mieux vaut démissionner que d’être viré, ainsi, au moins, on choisit la date de son propre enterrement professionnel.
