Il semblerait que les prix soient devenus fous ! Mais ne vous inquiétez pas (je plaisante), le gouvernement a une idée pour nous aider à faire face à cette hausse des prix : le « panier anti-inflation ». C’est un peu comme un panier garni, sauf qu’au lieu de fromage et de vin, il y a des produits de première nécessité.
Un super rabais sur une vingtaine de produits !
l a été dit qu’il y aurait une vingtaine de produits, comme de l’huile, des pâtes, des œufs, et même de l’hygiène pour bébé et adulte, à vendre presque à prix coûtant. C’est comme si vous alliez faire les courses et que vous aviez un super rabais sur tous ces produits ! C’est génial, non ? Mais c’est aussi un peu comme si le gouvernement voulait nous dire quoi acheter et à quel prix.
Il y a déjà quelque chose de similaire dans les départements d’outre-mer, c’est le bouclier qualité-prix (BQP). C’est un encadrement des prix qui a été instauré il y a une dizaine d’années, après de nombreux mouvements sociaux contre la vie chère. C’est un peu comme si les prix étaient sous surveillance, pour s’assurer qu’ils ne dépassent pas un certain seuil.
Mais des dommages à long terme.
Mais cette idée de « panier anti-inflation » n’est pas une bonne chose, car elle va mettre la pression sur les entreprises et limiter la liberté des consommateurs. Les entreprises vont devoir baisser leurs prix pour s’aligner les unes sur les autres… et cela va limiter leur capacité à investir et à innover. En outre, cela va générer des distorsions dans le marché et limiter les choix des consommateurs.
Il est important de se rappeler que l’inflation est un phénomène naturel et qu’il est difficile de la contrôler de manière directe. Il est préférable de laisser les entreprises et les consommateurs agir librement, plutôt que d’essayer de les contrôler avec des politiques interventionnistes qui peuvent causer des dommages à long terme.
Il est important de se rappeler aussi que les prix sont là pour transmettre des informations sur les ressources limitées et les préférences des consommateurs. Et que les entreprises et les consommateurs sont mieux placés pour adapter leur comportement face à l’inflation.
L’État, lui, a un vrai rôle à jouer: Ne pas faire de politique inflationniste…. Mais avec le « quoi qu’il en coûte » et les « chèques » ceci ou cela, on est exactement dans la politique inverse. L’État (avec la BCE) crée toutes les conditions de l’inflation et essaye, à la marge, d’en réduire les effets. C’est le pompier pyromane.
En conclusion,
En conclusion, plutôt que d’essayer de contrôler les prix avec des politiques gouvernementales, il est préférable de laisser les entreprises et les consommateurs agir librement. Les entreprises seront alors plus incitées à investir et à innover, et les consommateurs auront le choix de décider quoi acheter et à quel prix. En fin de compte, c’est le marché qui est le mieux à même de réguler les prix et d’adapter les comportements face à l’inflation. Et puis, cela nous évitera de devoir payer un prix exorbitant pour une simple assiette de pâtes!
L’inflation, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais combien ça va coûter !
