L’évaluation régulière de la qualité de l’eau de la Seine en prévision des Jeux Olympiques de Paris 2024 a révélé des résultats mitigés malgré les efforts pour améliorer la situation. Selon les données publiées par la Ville de Paris et la préfecture de région le 14 juin, les prélèvements effectués entre le 1er et le 8 juin ont montré que les normes de baignade ont été dépassées presque tous les jours sur les quatre sites examinés, à l’exception d’une journée.
Les quatre sites étudiés comprennent la rive droite de Bercy, le bras Marie, le bras de Grenelle et le pont Alexandre III. Ces emplacements jouent des rôles stratégiques : les trois premiers sont prévus comme zones de baignade pour l’été 2025, tandis que le dernier accueillera des épreuves olympiques importantes telles que le triathlon, le paratriathlon et la natation marathon.
Les analyses se concentrent principalement sur la présence de bactéries telles qu’Escherichia coli et les entérocoques, dont les concentrations doivent respecter les normes établies par la directive européenne de 2006. Les résultats montrent que les niveaux d’Escherichia coli ont souvent excédé les limites permises pendant la période évaluée, bien que les niveaux d’entérocoques soient restés dans les seuils acceptables.
Les variations observées dans la qualité bactériologique de l’eau sont attribuées à divers facteurs, notamment les conditions météorologiques et le débit fluctuant de la Seine. Malgré l’inauguration récente d’un bassin de rétention en mai, conçu pour limiter les déversements dans le fleuve, les risques de débordements lors de fortes pluies persistent. Les autorités demeurent cependant optimistes, soulignant une amélioration générale de la qualité de l’eau en lien avec les conditions météorologiques.
Ces résultats soulignent l’importance continue de la surveillance rigoureuse de l’état bactériologique de la Seine en prévision des événements sportifs à venir. Les données recueillies chaque semaine jusqu’à la fin de septembre dans le cadre du « bulletin météo de la Seine » permettront de suivre l’évolution de la situation et d’adapter les mesures nécessaires pour garantir des conditions sanitaires adéquates lors des Jeux Olympiques de 2024 à Paris.