Stéphane Plaza est en colère, très en colère. Et il a raison de l’être. Les banques ne prêtent plus, et c’est la cause du blocage actuel du marché immobilier. Alors que les PDG et les patrons tirent la sonnette d’alarme, Stéphane Plaza a ciblé l’attitude des banques. Et il a tout à fait raison.
Mais les banques ont des excuses. Le taux de crédit immobilier a été multiplié par plus de trois en un peu plus d’un an, dépassant les 3% sur 20 ans et 3,2% sur 25 ans. Ce qui plombe le pouvoir d’achat des ménages et rend le marché immobilier difficile à vivre pour les acheteurs et les vendeurs. Le marché immobilier est bloqué entre des acheteurs qui espèrent une diminution des prix pour compenser la hausse des taux et des vendeurs qui ne veulent pas baisser leur prix.
Mais pour Stéphane Plaza, ce n’est pas le taux de crédit qui pose problème, c’est l’attitude des banques qui ne prêtent plus d’argent. Il a tout à fait raison. Les banques doivent prendre leurs responsabilités et prêter de l’argent aux particuliers pour relancer le marché immobilier. Mais le gouvernement doit aussi faire sa part. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a appelé le gouverneur de la Banque de France à assouplir les conditions d’octroi de crédit.
Cependant, Stéphane Plaza ne prend pas en compte les problèmes de surendettement qui peuvent survenir si les critères d’octroi de crédit sont trop relâchés. Il est important de trouver le meilleur équilibre entre la protection du surendettement et l’accès au crédit.
En fin de compte, l’objectif est de permettre à tous nos compatriotes d’accéder plus facilement au crédit immobilier. Et c’est ce que nous devons faire pour éviter le krach immobilier tant redouté. Et peut-être, un jour, Stéphane Plaza pourra vendre des maisons sans se sentir frustré par les banques qui ne prêtent plus.
