Maintenant, Ils N’Ont Plus Aucune Limite (Les Pandora Papers)

Imaginez : Vous êtes un puissant chef d’Etat. Votre pays a l’apparence d’une démocratie, mais en réalité, vous détournez des sommes d’argent énorme à votre profit. Ou alors, vous êtes un multimilliardaire. Vous passez votre temps dans des demeures somptueuses, dans des jets prives ou à bord de super yacht. Vous êtes protégés par une armée d’avocats et de conseillés.  Ou alors, encore, vous êtes une star internationale. Des fans vous admirent et s’arrachent tout ce que vous faites. Vous gagnez tellement d’argent que vous ne pouvez même plus comment le dépenser. Brefs, vos revenus se comptent en dizaines ou en centaines de millions, jusqu’où iriez-vous pour cacher tout votre argent et payer le moins d’impôts possibles ?

Pandora Papers : Contexte et Enjeux

 Le 03 octobre 2021, alors que les gens se remettent encore des conséquences désastreuses du Covid-19 sur leur qualité de vie, un autre évènement viendra achever le peu de confiance qu’on avait encore en nos dirigeants. Près de 12 millions de documents pesant près de 3 000 gigaoctets nous révèlent comment les riches ont échappé à l’impôt depuis 1970 en cachant leur argent dans les paradis fiscaux.

Un paradis fiscal est un territoire ou un pays où l’impôt est si bas qu’il attire automatiquement les entreprises et même les personnes disposant d’une grande quantité de biens. Il n’existe pas de définition claire dans le droit français. Mais deux caractéristiques principales sont propres aux paradis fiscaux : Premièrement ce sont des pays à régime fiscal privilégié, avec un taux d’imposition insignifiant ou inexistant. Deuxièmement les paradis fiscaux sont très opaques et refusent d’échanger des informations avec les administrations des différents Etats. Les paradis fiscaux sont le moyen idéal pour placer de l’argent ou domicilier des entreprises sans divulguer l’identité réelle de leur détenteur. L’objectif est simple. Si l’Etat ne connait pas le vrai propriétaire d’une entreprise, il ne peut pas la taxer correctement. On voit aussi comment ces mécanismes peuvent facilement servir à blanchir de l’argent. 

Mais qui sont les personnalités impliquées dans ce scandale ? On retrouve pratiquement toutes les professions porteuses : Chefs d’Etats, ministres, hommes politiques, sportifs de haut niveau, hommes d’affaires, stars de la musique, héritiers de grandes familles. Tous ceux qui possèdent une grosse quantité d’argent tiennent absolument à le cacher à l’Etat, pour éviter de payer un impôt qu’ils jugent trop élevé.

Certains d’entre vous pourraient estimer qu’une personne qui ne veut pas payer d’impôt en a le droit. Mais il faut savoir que lorsque les riches ne paient pas correctement leurs impôts, ça oblige le citoyen lambda, c’est-à-dire vous et moi à payer beaucoup plus. En France, cet impôt est de 33% des bénéfices engrangés par l’entreprise. Cependant, certaines entreprises se débrouillent à payer moins de 3% grâce à des mécanismes inventés par les génies maléfiques de la finance internationale. Une multinationale qui brasse des milliards a les moyens de se payer les services d’un grand cabinet qui va l’aider à échapper à l’impôt. Mais le restaurant ou la boutique du coin de la rue qui ne possède pas les mêmes moyens paye le prix fort, à la place des multinationales. C’est tout à fait injuste.

Les 12 millions de documents des Pandora Papers ont été obtenus par le Consortium International des Journalistes d’Investigation ou ICIJ de 14 sources anonymes. Cette énorme masse de documents a dû être traitée et classée par 600 journalistes provenant de 117 pays différents. C’est la plus grande collaboration journalistique de tous les temps. 140 organisations médiatiques ont plongé leur nez dans cette base de données. Parmi eux, certains des meilleurs journalistes d’enquête au monde. Ils pensaient avoir tout vu au cours de leur carrière. Mais à chaque fois qu’ils ouvrent une page des Pandoras Papers, c’est le choc total. Ces documents c’est la preuve des millions de magouilles mises sur pied avec la complicité ou le laxisme de nos dirigeants pour dissimuler près de 11 300 milliards de dollar. 

Le manque à gagner en termes d’impôt est gigantesque. Cet argent aurait pu servir à créer des hôpitaux, trouver des traitements contre le cancer, financer les initiatives écologiques. Au lieu de cela, il dort dans les paradis fiscaux, servant de temps à autres à acheter des villas luxueuses ou des armes pour déstabiliser les petits pays. 

Mais n’allez pas croire que le phénomène est complètement nouveau ou étrange. Bien au contraire. Vous vous souvenez encore des Swissleaks, des Luxleaks, des Paradise Papers et des Panama Papers ? Tous des scandales de fraude fiscale, d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent. À l’époque, les dirigeants du monde étaient scandalisés et juraient de tout faire pour étouffer ces pratiques qui forcent le citoyen ordinaire à payer l’impôt à la place du riche. 

Le dernier scandale avant les Pandoras Papers était celui des Paradise Papers en 2017. Depuis, très peu de choses ont été faites. On a beaucoup parlé, mais peu agit. Vous verrez plus tard que ces lenteurs dans la régulation des paradis fiscaux peuvent s’expliquer par le profil des gens qui en profitent le plus. Certaines des personnalités impliquées dans les Pandoras Papers sont très proches des personnalités qui doivent prendre des mesures pour tordre le cou à l’évasion fiscale.

Au cœur de ces mécanismes d’évitement et d’évasion fiscale, on retrouve des professionnels de leurs domaines tels que des experts comptables, des avocats, des conseillers juridiques et surtout des banquiers. Sans ces derniers, la fraude fiscale et le blanchiment d’argent ne pourrait pas prendre une ampleur aussi énorme. De nombreuses personnes ont appelé à la fermeture pure et simple de certaines banques. Mais mettez-vous à la place d’un dirigeant. Vous êtes le chef d’un Etat dont des millions de citoyens possèdent des comptes dans une banque. Peut-être même que le propriétaire de cette banque a financé votre compagne électorale. Si vous fermez la banque, les économies de vos citoyens iront en fumées. Pourtant vous avez besoin que les gens soient assez heureux pour vous élire aux prochaines élections. Quelle serait votre solution ? A la fin de cette vidéo, vous saurez comment nos dirigeants vont obliger les banques à se conformer aux règles de la finance internationale. Mais attention, vous risquez de vous étouffer de rire. 

Les Pandora Papers en chiffres

Asseyez-vous confortablement car cette partie donne le vertige. Ici on parle essentiellement en termes de millions d’euros. Même les dirigeants des pays taxés de pauvres négocient leur place dans les paradis fiscaux à coups de millions et parfois même en milliards. 

À votre avis, à partir de combien pouvez-vous prétendre faire appel aux services d’un cabinet de conseil pour cacher votre argent ? En réalité, personne ne le sait vraiment. C’est vous dire le niveau d’opacité de ces paradis fiscaux. Malgré le travail de 600 journalistes qui ont demandé de l’aide à des dizaines d’experts du domaine financier, on n’a pas pu déterminer exactement la quantité d’argent cachée dans les paradis fiscaux.

Mais avant de plonger dans l’énorme tourbillon de chiffres engendré par cette affaire, il y en a qui doivent principalement retenir votre attention : 11,9 millions c’est le nombre exact de documents qui ont dû être décortiqués, analysés et classés par les enquêteurs. C’était 11,5 millions pour les Panama Papers et 13,4 millions pour les Paradises Papers ;

On estime entre 5 600 et 32 000 milliards de dollars la quantité d’argent ayant échappé à l’impôt. Même en appliquant le taux d’imposition le plus bas de l’OCDE, celui de la Suisse qui est de 8,5%, on obtient entre 476 et 2720 milliards de dollars d’impôts qui ne sont pas dans les caisses de nos Etats. Je vous laisse calculer ce que l’Etat pour financer avec tout cet argent.

29 000 sociétés offshore c’est notre troisième chiffre important. Une société offshore ou société extraterritoriale est une entreprise enregistrée à l’étranger, dans un pays où le dirigeant ne réside pas. Les sociétés offshores des Pandoras Papers ont été créées dans des paradis fiscaux connus comme le Belize, la Suisse, Chypre ou Singapour. Mais ce qui est choquant, même les Etats-Unis apparaissent comme une plaque tournante de l’argent sale mondial. On se rappelle pourtant avec quelle énergie le pays pourchassait les multinationales Européennes et Asiatiques pour blanchiment d’argent. Vous verrez plus tard que le pays de l’oncle Sam n’est pas un exemple en termes de lutte contre la finance noire.

Revenons un instant sur les 11,9 millions de documents. D’où venaient-ils à votre avis ? Qui a pu avoir autant de documents confidentiels sur autant d’organisations financières ? Vous l’avez certainement deviné, ce sont les employés de 14 services financiers organisant la fraude qui ont laissé fuiter ces documents. 

On peut y retrouver près de six millions de documents Word, trois millions d’images, 500 mille feuilles de calcul, six mille fichiers vidéo et audio, huit mille Powerpoint et bien d’autres types de documents. Près de 350 politiciens sont mouillés dans ce scandale dont 35 dirigeants de 90 pays. Les cinq continents sont impliqués, dont en première position l’Asie, l’Europe et l’Amérique bien sûr. Sans surprise, les monarchies à la recherche d’un coffre-fort discret pour leurs pétrodollars ont une place de choix dans les paradis fiscaux.

Le roi de Jordanie a par exemple dépensé 70 millions de livres sterling soit plus de 83 millions d’euros pour acquérir des propriétés au Royaume-Uni et aux États-Unis à travers des sociétés détenues secrètement. En Azerbaïdjan, la famille au pouvoir a dépensé plus de 400 millions de livres sterling, soit près de 474 millions d’euros pour acquérir des propriétés immobilières de luxe. Le premier ministre de république tchèque lui a créé une société écran pour acheter deux villas haut standing en France pour un montant de plus de 14 millions d’euros.

Nous vous avons dit au départ que les dépenses ici se font au moins en millions d’euros. Dans toutes ces transactions, les banquiers et cabinets d’avocats touchent des commissions faramineuses. Tout le monde est content, sauf monsieur tout le monde qui ne sait pas encore comment payer son loyer à la fin du mois.

Vous nous suivez bien depuis le début ? À votre avis, quel est l’outil principal utilisé pour dissimuler de l’argent dans les paradis fiscaux ? Si vous avez répondu les banques, c’est que vous êtes excellents. Mais si vous avez répondu les sociétés offshores, alors vous êtes carrément un génie. Si la société offshore était une épée, la banque ne serait que son fourreau qui sert à dissimuler sa dangerosité. Un service financier en particulier a été très prolifique dans la création des sociétés offshores illégales. Sur les 29 000 crées pour cacher l’argent des riches, Alcogal à lui seul en a créé au moins 3 926 sociétés offshores. 

Quelque chose vous surprend encore sur nos politiciens ? En quel parti politique avez-vous encore foi ? Seriez-vous prêt à mettre la mettre au feu que les dirigeants de votre pays sont blancs comme neige ? Accrochez-vous bien parce nous nous apprêtons à vous dévoiler une liste des personnalités les plus surprenantes qui tiennent absolument à cacher leur argent au fisc.

Les personnalités et organisations impliquées

Nous avons une devinette pour vous. La réponse nous permettra de trouver le nom de la première personne de notre liste. C’est une star planétaire de la musique de nationalité Américaine. Elle a interprété la musique officielle de la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Elle était en couple avec la star de football Gerard Piqué. Vous avez certainement deviné qu’il s’agissait de Shakira. 

Le 29 Juillet dernier, on a appris que le parquet Espagnol demandait plus de huit ans de prison contre Shakira pour fraude fiscale. La star aurait déclaré vivre dans les caraïbes, pourtant elle vivait bel et bien en catalogne. Elle aurait soustrait près de 24 millions au fisc Espagnol entre 2012 et 2014. Elle affirmait avoir déjà versé plus de 17 millions d’euros au fisc, mais apparemment ça ne suffit pas. Après avoir appris que Gerard Piqué la trompait avec une gamine de vingt ans, Shakira risque de perdre plus gros encore que sa relation avec la star du foot.

Depuis le conflit armé entre l’Ukraine et la Russie, Volodymyr Zelensky, président ukrainien, est probablement devenu l’une des personnes les plus adulées sur terre. Mais les gens savent-ils que le super héros qui défend son pays face à l’envahisseur Russe avec autant d’énergie s’est lui-même soustrait à l’impôt ? Il avait pourtant été élu à la tête du pays en 2019 pour combattre ces pratiques. L’on apprend pourtant que l’homme fort de Kiev a acheté trois appartements dans le centre de Londres pour une somme de sept millions et demi d’euros. Comme tous les autres, il s’est servi d’une société Offshore. 

Dans cette liste, on retrouve des dirigeants de pays très pauvres tels que :

  • Ali Bongo du Gabon qui détient des sociétés écrans dans les îles vierges Britanniques pour cacher les masses d’argent détournées du pays qu’il dirige depuis la mort de son père. Pourtant, au Gabon, un petit pays d’Afrique centrale, on manque d’eau potable, d’écoles et d’hôpitaux de qualité. 
  • Ensuite nous avons Uhuru Kenyatta, président du Kenya dont la famille est propriétaire de six fondations offshore enregistrées au Panama. Le président s’en sert pour dissimuler des biens estimés à plus de 30 millions de dollars. Une somme d’argent qui serait bien utile dans un pays qui manque cruellement de ressources comme le Kenya. 
  • Denis Sassou Nguesso, le président Congolais détient la Inter African Investment Ltd depuis plus de vingt ans. Cette société écran et une autre appelée Ecoplan Finance Ltd sont propriétaires majoritaires de la société de BTP congolaise Escom Congo. Cette dernière bénéficie de droits dans des mines de diamant du pays. Ces bénéfices vont directement aux îles vierges Britanniques. Le Congo possède un sous-sol très riche, mais les populations vivent dans une misère révoltante. 
  • Najib Mikati, premier ministre Libanais serait le propriétaire d’une société offshore, Hessville Investment Inc., créée au Panama en 1994. Il va l’utiliser pour acquérir une propriété pour plus de 10 millions de dollars à Monaco en 2008. 
  • L’émir qatari Tamim ben Hamad Al Thani bat tous les records. A l’aide de deux sociétés enregistrées aux îles vierges Britanniques, l’homme achète de très nombreuses propriétés de luxe à Londres. Le groupe de manoirs du One Cornwell Terrace, évalué à 110 millions de dollars lui appartient.

Elton John, Tony Blair, Dominique Strauss Kahn, Pierre Castel sont autant de personnalités impliquées dans les Pandoras Papers. L’objectif de ce beau monde est de toujours payer le moins d’impôt possible. Pourtant ils sont ceux sur qui on compte pour mettre fin à l’évasion fiscale. Tony Blair, ancien premier ministre britannique a esquivé un impôt de 350 000 euros dans le cadre de l’achat d’une propriété de Luxe à Londres. A travers une société écran basé comme d’habitude aux îles vierges britanniques, Monsieur et Madame Blair ont acheté une propriété de 7,3 millions d’euros. Sur cette somme, ils auraient dû payer 350 000 euros d’impôt. Mais ils ne l’ont pas fait. Bien sûr, ils ont tout nié en bloc.

Nous vous disions plus haut que certains pays se passent tous les jours pour des gendarmes du monde pourtant ils sont des acteurs majeurs de l’évasion fiscale et du blanchiment d’argent. On a déjà vu à quel point les îles vierges Britanniques et la Grande Bretagne facilitent l’achat illégal de propriétés de luxe à Londres et dans tout le Royaume-Uni. Un autre pays dont la présence sur cette liste noire nous surprend c’est les Etats-Unis. 

On savait déjà que l’Etat du Delaware est un paradis fiscal. D’une superficie de seulement 5 133 km², cet Etat abrite pourtant 380 des 500 plus grandes entreprises cotées en bourse. Un fameux bâtiment du Delaware, presque à l’abandon, contiendrait à lui seul 300 000 entreprises. Dans cet Etat, il y a plus d’entreprises que de personnes. L’impôt des sociétés varie de 15 à 35% aux USA, mais au Delaware, il est de 8,7%, ce qui en fait un paradis fiscal. 

Dans le cadre des Pandoras Papers, d’autres Etats Américains se sont ajoutés au Delaware pour aider les criminels à frauder le fisc et blanchir l’argent du crime. Le Dakota du Sud, le Nevada ou le Wyoming en sont quelques-uns. Carlos Morales Troncoso, ancien vice-président de la république dominicaine, a pu déplacer très discrètement ses trusts des Bahamas vers le Dakota du Sud en 2018.

Pandora Papers : Des réactions mitigées

Les réactions enregistrées dans le cadre de cette affaire font bien comprendre le ras le bol des populations du monde entier. On est bien loin du niveau d’indignation que les Panamas Papers avaient déclenché. 

En France, l’une des premières réactions a été celle de Quentin Parrinello, porte-parole d’Oxfam France qui a estimé que presque rien n’a été fait depuis les Panama Papers pour avancer dans les luttes visant à réduire les inégalités. Les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. Bien au contraire, l’Union Européenne semble reculer et de manière inquiétante.

Figurez-vous que le 05 octobre 2021, seulement deux jours après la révélation des Pandora Parper, l’UE a retiré Anguilla, la Dominique et les Seychelles de sa liste noire des paradis fiscaux. Ces trois territoires sont pourtant des paradis fiscaux avérés et ont joué des rôles importants dans les schémas d’évasions fiscales dénoncés. 

Pensez-y une seconde. Vous êtes un décideur Européen, et trois pays ont aidé vos citoyens à dissimuler des centaines de milliards d’euros. Qu’est-ce-que vous faites le lendemain de cette annonce ? Vous sanctionnez ces pays ou vous les retirez de la liste des paradis fiscaux ? Pour vous dire à quel point nos dirigeants sont inefficaces, de 2010 à 2020, les 500 français les plus riches sont passés d’une fortune cumulée de 210 milliards d’euros à plus de 730 milliards. Ils y parviennent en cachant leur fortune dans les paradis fiscaux pour ne pas payer l’impôt. Tout en profitant des infrastructures que nos impôts payent. 

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est contentée de dire que ces révélations sont complètement inacceptables. En Russie, le régime de Vladimir Poutine n’est pas passé par quatre chemins. Ils ont clairement dit que toute cette affaire n’est qu’un gros mensonge. En France, on se montre un peu plus ferme. Bruno Le Maire a promis des enquêtes sans délai de l’administration fiscale pour récupérer les sommes qui reviennent à l’Etat Français. On attend les résultats de l’enquête.

Le plus inquiétant peut-être dans toute cette histoire, c’est qu’on n’entend jamais les vrais responsables être punis. On punit plutôt leurs clients que sont les grands sportifs, les hommes d’affaire, les hommes politiques, etc. Mais les intermédiaires tels que les banques, institutions financières, avocats, comptables, agents immobiliers, notaires, s’en tirent toujours à très bon compte. 

Pour punir les banques, on se contente de leur demander de créer un poste de lanceur d’alerte interne. Ce serait une personne qui dénoncerait toutes les mauvaises pratiques au sein de la banque. Comme si un salarié d’une banque irait dénoncer sa propre entreprise aussi facilement. 

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