Il semblerait que l’industrie sucrière en France soit en train de fondre comme un bonbon dans la poche. En effet, le premier producteur français de sucre et d’éthanol, Tereos, vient d’annoncer la fermeture de ses activités sucrières dans son usine d’Escaudoeuvres, dans le Nord, ce qui entraînera la suppression de 123 postes. Et comme si cela ne suffisait pas, la société envisage également de fermer sa distillerie de Morains et de chercher un repreneur pour son usine de fécule de pomme de terre d’Haussimont, toutes deux situées dans la Marne.
Mais pourquoi une telle situation ? La réponse, mes chers amis, se trouve dans l’interdiction des insecticides sur les semences de betterave. Oui, vous avez bien entendu. Des décisions administratives prises en haut lieu ont des conséquences désastreuses sur l’emploi. Les agriculteurs redoutent les dommages que pourraient causer aux cultures les restrictions d’utilisation des pesticides néonicotinoïdes. Le gouvernement français, quant à lui, a annoncé en janvier qu’il n’y aurait plus de dérogation pour l’usage en France de ces insecticides sur les semences de betterave, conformément à un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne.
Bien sûr, la situation est plus complexe que cela. La société Tereos est donc confrontée à une forte baisse de la production de betteraves sucrières mais elle cherche aussi à réduire sa dette. Néanmoins, il est difficile de nier que les décisions politiques ont eu un impact significatif sur la situation actuelle.
Il est facile pour les gouvernements de prendre des décisions qui semblent être en faveur de l’environnement et de la santé, mais les conséquences économiques doivent également être prises en compte. Les entreprises doivent s’adapter à ces changements, et cela peut se traduire par des fermetures d’usines et des pertes d’emplois. Dans ce cas précis, la fermeture de l’usine d’Escaudoeuvres aura un impact sur la région, avec la suppression de 123 postes… Et la France va devoir importer son sucre et aggraver encore son déficit commercial.
En somme, la situation actuelle de l’industrie sucrière en France est une preuve que les décisions administratives ont des conséquences bien réelles sur les emplois et les régions. Il est temps pour nos gouvernements de trouver un équilibre entre les préoccupations environnementales et les impacts économiques. En attendant, il semble que les producteurs de sucre devront s’adapter à une situation qui semble devenir de plus en plus amère.
non s est pas une erreur s est voulue pour allez vers la pense unique de Davos
savez vous que l’abeille est un polinisateur et que sans elle, la betterave ne poussera pas?