Pendant des décennies, la Suède a été un phare de la lutte mondiale contre le changement climatique. Acclamée pour ses politiques avant-gardistes et son engagement envers l’écologie, elle était autrefois considérée comme un exemple à suivre en Europe. Cependant, une série de développements récents ont remis en question cette réputation, plaçant la Suède dans une position inattendue : celle du cancre de l’Europe en matière de lutte contre le changement climatique.
Il fut un temps où les dirigeants politiques du monde entier venaient à Stockholm pour s’inspirer du modèle suédois. Avec son économie florissante, son système de sécurité sociale exemplaire et son engagement écologique sans précédent, la Suède semblait avoir trouvé l’équilibre parfait. On aurait pu lui décerner le prix Nobel du meilleur pays sans que cela ne semble exagéré.
Pourtant, cette image idyllique est désormais mise à mal. En 2023, les émissions de gaz à effet de serre de la Suède ont augmenté, faisant d’elle l’un des rares pays industrialisés à connaître une telle régression. Ce revirement est d’autant plus surprenant que la Suède était autrefois pionnière en matière de politiques climatiques, ayant même accueilli le premier sommet de l’ONU sur l’environnement en 1972.
Alors, qu’est-ce qui a conduit à cette situation ? Comment un pays autrefois en avance sur son temps en matière d’écologie a-t-il pu régresser de la sorte ?
La réponse réside dans un changement de cap radical dans la politique suédoise, notamment en ce qui concerne les transports. Des mesures telles que la fin des incitations au covoiturage et à l’utilisation des transports en commun, la suppression des subventions pour les énergies renouvelables et l’augmentation des subventions aux énergies fossiles ont contribué à cette régression.
Ces décisions politiques ont été motivées par plusieurs facteurs. Tout d’abord, le pays a été confronté à des défis économiques croissants, notamment une inflation persistante et une pression accrue sur le pouvoir d’achat des citoyens. Dans ce contexte, le gouvernement suédois a été contraint de réévaluer ses priorités politiques, ce qui a entraîné un recentrage sur les mesures économiques au détriment des politiques environnementales.
De plus, la montée de l’extrême droite en Suède a également exercé une pression politique significative sur le gouvernement. Les Démocrates de Suède, bien que ne faisant pas formellement partie du gouvernement, ont exercé une influence considérable en échange de leur soutien politique. Ils ont notamment demandé l’abandon des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en faveur de politiques plus axées sur la croissance économique et la sécurité nationale.
Enfin, les défis liés à l’intégration des populations immigrées en Suède ont également contribué à ce changement de cap politique. Les tensions sociales croissantes et les disparités économiques entre les communautés ont incité le gouvernement à adopter une approche plus conservatrice et axée sur les intérêts nationaux, au détriment des politiques environnementales progressistes.
En conclusion, le récent retournement climatique en Suède est le résultat d’une convergence de facteurs politiques, économiques et sociaux. Bien que le pays ait autrefois été un leader incontesté dans la lutte contre le changement climatique, il est désormais confronté à des défis considérables qui compromettent son engagement écologique. Pour retrouver son statut de leader en matière de durabilité environnementale, la Suède devra surmonter ces obstacles et réaffirmer son engagement envers une transition écologique durable et équitable.
Vous pouvez reproduire en tout ou partie de cet article à condition que cet avertissement soit inclus: « Cet article vient du site www.drawmyeconomy.com, où François-Xavier partage régulièrement ses analyses sur l’actualité économique.»
Sources:
Merci à Christophe pour cet article.
Non il ne s’agit pas d’une régression et Wildeer n’est pas « d’extrème droite ». Les Suédois ont fini par payer assez cher que la propagande socialiste nationale de leur pays européiste les entrainait vers la honte, la misère, et la Guerre.
Comme les Suédois, nous devons remettre les choses en place et abandonner notre fanatisme anti sémite, anti Russe, vert et au risque de déplaire à Gretta, accepter que le réchauffement climatique qui a commencé il y a 51 000 ans, ne vient pas des activités humaines!