Il est triste de constater que rien ne change. Les blocages se sont durcis mardi dans les raffineries, les centrales ou les sites gaziers, accompagnés de coupures électriques sauvages, pour la 6ème journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Les taux de grévistes restaient inférieurs au record du 19 janvier chez les cheminots et les enseignants, mais les syndicats ne désespèrent pas. Ils continuent de jouer avec les nerfs des usagers et ont même réussi à plonger certaines villes dans le noir en coupant l’électricité. La CGT mines-énergie s’est même félicitée d’avoir eu la main sur 21.000 mégawatts de production électrique chez EDF. On se demande parfois si leur but est de faire avancer leur cause ou de tout simplement saboter le pays.
Les barrages érigés dans plusieurs zones industrielles bloquant ou filtrant les camions sont devenus monnaie courante. Si ces blocages se poursuivaient, ils pourraient mener à l’arrêt des raffineries, faute de place pour stocker le carburant produit, puis à des pénuries dans les stations-service. Les professionnels estiment encore ce scénario peu probable, mais il y a toujours une possibilité, alors pourquoi pas jouer avec le feu ?
En ce qui concerne les transports, les usagers ont encore été les victimes de cette guerre entre les syndicats et le gouvernement. Les actions de blocages, barrages filtrants et opérations escargot ont été menées mardi matin autour de Rennes, Perpignan, Miramas, Poitiers ou La Rochelle. À la SNCF, on ne comptait mardi que 20% de trains sur les grandes lignes et les lignes régionales. Il y aura une légère amélioration mercredi avec un train sur trois et un trafic toujours perturbé jeudi.
Le taux de grévistes a atteint 39% à midi, soit moins que le 19 janvier (46,3%), première journée de mobilisation. À Paris, le trafic RATP était normal sur les deux lignes automatisées, mais fortement perturbé sur les autres. Les usagers se demandent quand est-ce que tout cela prendra fin. Les syndicats, quant à eux, ne semblent pas près de s’arrêter et entendent désormais « tenir dans la durée ». Espérons que cela ne durera pas vingt ans de plus.
A un moment tu t’es énervé en disant que c’était pas la peine de voter. Je ne suis pas du tout d’accord. Tu devrais t’intéresser à Asselineau. C’est le seul présidentiable chez les souverainistes et il a des conférences très au dessus du lot. Perso j’ai pris ma carte à l’UPR.
Il me semble qu’ il n’était pas candidat.