Dans la paisible commune de Trévoux, située au nord de Lyon, un débat agite les esprits et divise la population. Au cœur de la discorde se trouve un projet audacieux : la création d’un parc d’attraction dédié aux dinosaures. Alors que certains voient en ce projet une opportunité de développement économique et touristique, d’autres expriment de vives inquiétudes quant à ses implications sur l’environnement local.
Le parc, dont l’ouverture est prévue avant l’été, occupe déjà un espace de cinq hectares sur le site de l’ancienne piscine d’été, désormais désaffectée. Avec ses imposantes statues de dinosaures en plastique atteignant jusqu’à 12 mètres de haut, le parc ne passe pas inaperçu et suscite autant l’émerveillement que la controverse. Les opposants au projet, parmi lesquels figurent des écologistes et des défenseurs de l’environnement tels que Thomas Brail, redoutent les conséquences néfastes sur la biodiversité locale.
L’un des points de discorde majeurs réside dans l’impact présumé sur l’environnement naturel. Les opposants soulignent le risque de perturbation des écosystèmes locaux, mettant en avant la présence d’une zone boisée à préserver, ainsi que des zones humides abritant des espèces protégées. Pour eux, l’ouverture d’un tel parc pourrait compromettre la biodiversité déjà fragilisée et entraîner des conséquences dommageables pour les générations futures.
La question de l’abattage d’arbres cristallise également les tensions. Alors que les opposants dénoncent le sacrifice de 19 arbres, considérant cela comme une violation du code de l’environnement, le maire de Trévoux, Marc Péchoux, défend vigoureusement le projet. Il affirme que les arbres à abattre sont déjà tombés ou morts, minimisant ainsi l’impact sur la nature environnante. Pour lui, le parc représente avant tout une opportunité pédagogique et touristique pour la commune.
Malgré les débats animés et les manifestations, la bataille reste pacifique. Les opposants, regroupés au sein du collectif « Non aux Dinos », expriment leur détermination à empêcher l’ouverture du parc prévue en juin. Cette opposition reflète un mouvement plus large de défense de l’environnement et de sensibilisation à la préservation de la biodiversité.
Ce projet de parc des dinosaures n’est pas une première en France. Il s’inscrit dans une tendance déjà observée avec l’existence de parcs similaires dans d’autres régions du pays, tels que ceux du groupe Dinopédia dans le Gard, en Lozère et dans les Pyrénées-Orientales. Cette expansion soulève des questions plus larges sur l’équilibre entre développement économique et préservation de l’environnement, défis auxquels les communautés locales sont confrontées à travers le pays.
En conclusion, le débat autour du parc des dinosaures à Trévoux met en lumière les tensions entre développement économique et préservation de l’environnement. Alors que certains voient en ce projet une opportunité de croissance, d’autres expriment des préoccupations quant à ses répercussions sur la biodiversité locale.
Sources
Merci à Benoit pour les sources.
https://www.lebonbon.fr/paris/loisirs/dino-parc-parc-d-attractions-dinosaures-lille
