Maintenant, Macron Décide De Laisser Les Diabetiques Mourrir

Le gouvernement français est actuellement confronté à un défi de taille : la préparation du budget 2025. Avec l’objectif ambitieux de ramener le déficit public sous les 3 % du PIB d’ici 2027 et de commencer à réduire la dette, l’exécutif doit trouver des économies annuelles substantielles, à hauteur de 12 milliards d’euros. Cependant, cette mission est loin d’être facile, car les perspectives de croissance économique sont revues à la baisse, selon les dernières prévisions de l’OCDE.

La situation sociale, marquée par des tensions, ajoute une complexité supplémentaire. Malgré un montant de 400 millions d’euros alloué la semaine dernière pour répondre aux préoccupations des agriculteurs, les défis persistent. Cette allocation témoigne des difficultés à passer à une nouvelle phase budgétaire, après la période marquée par la réponse massive de l’État face à la crise.

Dans cette optique, le gouvernement a entrepris une revue des dépenses dès novembre dernier, avec pour objectif de scruter l’efficacité des dépenses publiques et d’identifier des leviers d’économies potentiels. Une partie importante de cette analyse se concentre sur les dépenses liées aux affections de longue durée (ALD), un domaine sensible alliant enjeux de santé publique et considérations budgétaires.

Les ALD, qui représentent une liste spécifique de pathologies nécessitant un traitement prolongé et coûteux, bénéficient d’une prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie. Cependant, certains frais restent à la charge des patients, ce qui peut peser lourdement sur leur budget, notamment en cas de consultations ou de médicaments non remboursés.

La revue des dépenses souligne une tendance inquiétante : la part des dépenses relatives aux ALD dans le total des remboursements de l’Assurance maladie est en augmentation constante. En 2020, ces dépenses représentaient 66 % du total, contre 61,6 % il y a dix ans. Cette hausse s’explique en grande partie par le vieillissement de la population et la prévalence croissante de maladies chroniques sévères.

Face à cette situation, des voix se sont élevées pour exprimer leurs inquiétudes. Des associations de patients dénoncent une augmentation des restes à charge pour les personnes en ALD, soulignant les conséquences financières souvent lourdes pour ces dernières, déjà confrontées à des besoins importants en soins.

Dans ce contexte, la préparation du budget 2025 soulève des questions cruciales sur la manière dont le gouvernement envisage de concilier impératifs budgétaires et besoins de santé publique. Les décisions qui en résulteront auront un impact significatif sur des millions de personnes bénéficiant du dispositif des affections de longue durée, ainsi que sur l’ensemble du système de santé français.

Vous pouvez reproduire en tout ou partie de cet article à condition que cet avertissement soit inclus:   « Cet article vient du site www.drawmyeconomy.com, où François-Xavier partage régulièrement ses analyses sur l’actualité économique.»

Sources:

Merci a Roger pour cet info:

https://www.lopinion.fr/economie/depenses-publiques-les-affections-longues-duree-dans-le-viseur

https://econostrum.info/baisse-depenses-prise-charge-maladies-chroniques/

https://www.publicsenat.fr/actualites/sante/budget-2025-le-gouvernement-se-penche-sur-la-prise-en-charge-des-affections-longue-duree

https://www.previssima.fr/actualite/a-la-recherche-deconomies-le-gouvernement-sinteresse-a-la-prise-en-charge-des-affections-de-longue-duree-ald.html

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