Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a récemment annoncé une série de mesures visant à améliorer le diagnostic de performance énergétique (DPE) et à faciliter la lutte contre les passoires thermiques. Ces annonces interviennent dans un contexte où la rénovation énergétique des logements est devenue une priorité nationale, avec pour objectif la rénovation de plus de 200 000 passoires énergétiques d’ici 2024.
Dans un premier temps, le ministre a souligné la nécessité d’apporter des ajustements au calcul du DPE, notamment pour les logements de moins de 40 mètres carrés, qui étaient jusqu’ici pénalisés par le mode de calcul actuel. En effet, ces logements subissaient un biais lié à la production d’eau chaude sanitaire, ce qui pouvait fausser leur étiquette énergétique. Cette correction vise à rendre les étiquettes du DPE plus représentatives de la réalité énergétique des logements, et ainsi permettre une meilleure évaluation de leur performance énergétique.
Parallèlement à cette réforme du DPE, le gouvernement a également annoncé des précisions sur les règles d’interdiction de mise en location des passoires thermiques. Conformément à la loi Climat et résilience, les logements classés G ne pourront plus être proposés à la location à partir de janvier 2025, suivis des logements classés F en 2028. Cependant, des amendements seront apportés pour introduire de la flexibilité dans l’application de ces règles. Par exemple, l’obligation d’étiquette énergétique G ne s’appliquera qu’en cas de changement de locataire à partir de 2025, et des éléments pourront suspendre cette obligation, comme des travaux de rénovation votés en copropriété.
En outre, le gouvernement s’engage à simplifier les démarches pour les propriétaires souhaitant améliorer la performance énergétique de leur logement. Un simulateur en ligne sera mis à disposition pour permettre aux propriétaires de recalculer leur DPE en cas de changement de catégorie, facilitant ainsi l’accès aux aides à la rénovation thermique.
En conclusion, ces réformes visent à accélérer la rénovation énergétique du parc immobilier français, en rendant le diagnostic de performance énergétique plus juste et en facilitant les démarches pour les propriétaires.
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