Maintenant Ruiné, Un Propriétaire Squatté Et Désespéré, Témoigne

La saga déchirante de Cyril Coste, propriétaire d’une maison à Saint-Jean-du-Var, dans le département du Var, résonne comme un cri de désespoir dans le paysage immobilier français. Le récit de son calvaire, relaté par Var-Matin, met en lumière les failles béantes dans le système de protection des propriétaires et des droits de propriété.

L’histoire commence en 2013, lorsque Coste, dans un geste de bonne volonté, loue sa propriété à une famille. Malheureusement, cette générosité se transforme rapidement en un tourbillon d’ennuis lorsque la famille se retrouve dans une impasse financière, incapable de payer les loyers. Après le départ de la mère de famille, la maison devient une proie facile pour des squatteurs sans scrupules.

Le récit de Coste est marqué par des scènes de désespoir et d’impuissance. Malgré ses multiples tentatives pour récupérer son bien, que ce soit en sollicitant l’aide des autorités locales, en se rendant aux commissariats, ou même en médiatisant son calvaire, il se retrouve confronté à un mur d’indifférence et de bureaucratie. Son assurance, loin d’offrir un filet de sécurité, semble défaillante dans sa capacité à couvrir les dommages causés par les squatteurs.

Le désespoir de Coste est palpable lorsque l’on considère l’ampleur de ses pertes. Sa maison, qu’il avait acquise pour la somme significative de 200 000 euros, est désormais menacée d’être vendue aux enchères pour une fraction dérisoire de sa valeur initiale, soit 40 000 euros. Cette dévalorisation dramatique de son actif représente un coup dur pour tout propriétaire, mais elle souligne également les lacunes du système judiciaire et des mécanismes de protection des droits de propriété.

Pire encore, les dégradations continues infligées à sa propriété par les squatteurs ont miné sa valeur intrinsèque, réduisant ses chances de recouvrer ne serait-ce qu’une fraction de ses pertes initiales. Le constat amer selon lequel « 40 000 euros, ce n’est même pas le prix du terrain » met en exergue l’ampleur du désastre économique et moral auquel Coste est confronté.

Dans sa quête désespérée pour sauver son foyer, Coste a fait appel à toutes les ressources à sa disposition, sollicitant l’intervention du médiateur des assurances et du défenseur des droits. Malheureusement, les réponses qu’il a reçues ont été loin d’être encourageantes. La suggestion même de démolir la maison, en raison de l’ampleur des dégradations, témoigne de l’ampleur du désespoir auquel il est confronté.

La création d’une cagnotte en ligne par ses amis, dans l’espoir de soulager ne serait-ce qu’une partie de ses dettes abyssales, est un geste de solidarité louable mais qui ne peut masquer les défaillances systémiques qui ont conduit à cette tragédie.

Le cas de Cyril Coste n’est malheureusement pas isolé. Il met en lumière les lacunes criantes dans la protection des droits de propriété et la nécessité urgente de réformes pour renforcer la sécurité juridique des propriétaires. Dans un pays où la propriété privée est censée être un pilier fondamental de la liberté individuelle et de l’ordre économique, l’histoire de Coste est un rappel poignant des défis persistants auxquels sont confrontés les propriétaires dans la défense de leurs droits fondamentaux.

Source

Merci à Céline pour cet article:

https://www.varmatin.com/vie-locale/squattee-la-maison-d-un-toulonnais-risque-d-etre-liquidee-et-mise-aux-encheres-916580

https://www.capital.fr/immobilier/var-squattee-depuis-des-mois-sa-maison-risque-detre-mise-aux-encheres-1495691

J’ai retiré la cagnotte de Cyril Coste: De récentes infos du Figaro semblent indiquer que Cyril Coste ne serait pas aussi honnête que je le pensais…

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