Nouveau Malus: Voitures Électriques Taxées!

Le Sénat français explore actuellement la possibilité d’introduire une taxe basée sur le poids des voitures électriques. Cette proposition, visant à promouvoir l’utilisation de véhicules plus légers, pourrait avoir des répercussions sur la majorité des constructeurs et entrer en vigueur dès 2024.

Actuellement, les voitures électriques bénéficient d’un bonus écologique, une incitation financière destinée à encourager leur adoption. Toutefois, avec le changement progressif vers les véhicules électriques sur le marché automobile, la source de financement de ce bonus s’épuise, soulevant des inquiétudes quant à sa viabilité à long terme. Certains détracteurs des voitures électriques avancent l’idée que, à long terme, ces véhicules pourraient donc être assujettis aux mêmes taxes et malus que les véhicules à combustion, remettant ainsi en question l’argument de leur coût avantageux.

Une autre dimension économique qui pourrait être prise en considération est la possibilité de taxer l’électricité utilisée pour alimenter les voitures électriques. Cette approche, déjà adoptée dans certains pays tels que l’Australie, viserait à compenser la diminution des recettes fiscales liées à la consommation de carburants fossiles. Les taxes sur l’essence représentant une source de revenus importante pour l’État, la transition vers les véhicules électriques entraîne naturellement une baisse de cette consommation.

Ainsi, l’introduction d’une taxe spécifique pour certains modèles de voitures électriques dès 2024, telle que proposée par des sénateurs français, pourrait avoir un impact significatif sur le marché automobile. Cette mesure pourrait affecter divers modèles, y compris des SUV familiaux, des berlines haut de gamme et des véhicules du segment premium, avec un malus de 10 euros par kilogramme au-dessus de 1 900 kg à partir du 1ᵉʳ janvier 2025, selon les calculs de Numerama.

Un graphique élaboré par Bertrand Moreau illustre les répercussions potentielles de cette taxe sur différents modèles européens, soulignant que des véhicules populaires tels que le Tesla Model Y pourraient être soumis à une taxe significative, tandis que des modèles plus petits, tels que le Renault Scenic E-Tech, pourraient être exemptés.

Il est crucial de noter que cette proposition demeure à l’état de projet pour le moment, sans adoption définitive, et la situation reste donc conditionnelle.

L’objectif déclaré de cette politique est de favoriser l’adoption de voitures électriques plus petites et abordables, réduisant ainsi leur empreinte carbone. Cependant, des questions subsistent quant à l’équité de cette approche, comme illustré par l’exemple d’une Tesla Model Y, qui, bien que plus lourde, est parmi les voitures électriques qui consomment le moins d’électricité. Elle pourrait en effet être plus taxée que certains modèles thermiques, soulevant ainsi des interrogations sur la pertinence de cette idée.

Source:

https://www.numerama.com/vroom/1582090-plus-de-50-voitures-electriques-seraient-concernees-par-un-eventuel-malus-au-poids-en-2025.html

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