L’escalade du conflit en Ukraine a engendré une transformation significative dans le paysage des transferts d’armes à l’échelle mondiale. Selon les données récemment publiées par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), les pays européens ont quasiment doublé leurs importations d’armes au cours des dernières années. Cette tendance est amplifiée par la crise ukrainienne, un phénomène qui a également contribué à des bouleversements notables dans le classement des principaux exportateurs mondiaux d’armements.
D’après les rapports du SIPRI, les États-Unis maintiennent leur position dominante en tant que premier exportateur mondial d’armes, avec une part de marché représentant 42 % du volume total des ventes. Cette domination américaine s’est vue renforcée au cours de la période étudiée, avec une augmentation des exportations de l’ordre de 17 %. Les États-Unis ont exporté vers 107 pays différents au cours des années 2019-2023, surpassant ainsi largement la somme des volumes des deux principaux exportateurs suivants.
Cependant, l’effet de cette prépondérance américaine ne s’arrête pas là. En raison de leur appartenance à l’OTAN et de leurs partenariats dans le développement d’équipements militaires tels que le célèbre avion de chasse F-35, de nombreux pays européens ont intensifié leurs importations d’armes en provenance des États-Unis. Entre 2019 et 2023, ces importations ont augmenté de manière significative, représentant désormais 55 % du total des importations européennes.
Cette dynamique a eu un impact direct sur le paysage des exportateurs mondiaux. La Russie, autrefois considérée comme le deuxième plus grand exportateur d’armes au monde, a vu ses exportations chuter de façon spectaculaire de 53 % au cours de la période étudiée. Des facteurs tels que les sanctions occidentales et les pressions américaines sur leurs alliés pour limiter les achats d’armes russes ont contribué à cette baisse. En outre, la Russie a choisi de se concentrer sur ses propres besoins en matière d’armement, en particulier dans le contexte de son implication dans le conflit ukrainien.
Dans ce contexte, la France a émergé comme un acteur majeur sur la scène des exportations d’armements. Grâce à une augmentation remarquable de 47 % de ses exportations, la France a surpassé la Russie pour devenir le deuxième plus grand exportateur mondial d’armes. Les exportations françaises, notamment celles des avions de combat Rafale et des navires militaires, ont trouvé un marché favorable en Asie, au Moyen-Orient et au-delà.
Cette évolution du paysage des transferts d’armes internationaux ne peut être dissociée des réalités géopolitiques et économiques. La crise en Ukraine a agi comme un catalyseur, stimulant les dépenses militaires et les importations d’armements à travers l’Europe et au-delà. Alors que les tensions géopolitiques persistent et que les défis sécuritaires évoluent, il est probable que ces flux d’armement continueront de refléter les dynamiques complexes qui façonnent notre monde.
Nous vendons des armes et cela nous rapporte. Pour autant, est ce une bonne affaire? Pourrons nous rembourser la Dette?
Non, bien sûr! car les clients sont des pays de producteurs agricoles et d’élevages. Et peu développés, sans norme sanitaire au point que les engrais et insecticides utilisés peuvent être toxiques et cancérigènes.
Nous achetons donc de la merde alors que nos « agris » sont poussés à la misère et au suicide.
Cette incompétence est criminelle et amorale, car vendre des engins de mort pour nous enrichir est déshonorant.
Quant à la Dette, elle a été contractée sans nécessité et nous devons nous interdire d’en rembourser le moindre cent à nos ennemis!