Une proposition de loi récente déposée par une députée de la majorité française, Olga Givernet, risque de susciter une vive réaction parmi les automobilistes et les entreprises. Cette initiative vise à répondre au défi majeur de la France : réduire sa consommation d’énergie et de ressources, notamment dans le secteur automobile, jugé doté d’un potentiel significatif d’économies.
La proposition comporte quatre articles, chacun visant à transformer le parc automobile français. L’article 1 s’attaque à l’autosolisme en proposant une taxation plus élevée des conducteurs seuls à bord sur les autoroutes, une mesure susceptible d’impacter le pouvoir d’achat des Français.
L’article 4, quant à lui, suggère d’autoriser, de manière expérimentale sur une période de trois ans, certaines voiturettes à circuler sur les autoroutes et routes express. Bien que cette idée ne soit pas mauvaise en soi, elle soulève des interrogations sur son public cible en France, étant donné la rareté et le coût élevé de ces véhicules. De plus, ces voiturettes ne bénéficient pas des mêmes avantages que les voitures classiques en termes de bonus écologiques.
Les deux derniers articles ciblent spécifiquement les entreprises, proposant des mesures pour accélérer la transition vers des flottes plus écologiques. Cependant, ces mesures s’inscrivent dans un contexte où le gouvernement a récemment réduit les aides à l’achat pour les véhicules électriques, entraînant une baisse des ventes dans ce secteur. De plus, l’instauration d’un malus au poids pour les véhicules électriques pourrait être perçue comme une mesure punitive, en particulier pour les entreprises.
Cette proposition de loi intervient également alors qu’une autre initiative, portée par le député Damien Adam, vise également à verdir les flottes automobiles, mais avec des objectifs et des mesures différents. Cette juxtaposition de propositions soulève des questions quant à la cohérence et à l’efficacité des politiques publiques en matière de transition écologique dans le secteur automobile.
En conclusion, cette proposition de loi risque de rencontrer une forte opposition de la part des automobilistes et des entreprises, d’autant plus qu’elle s’ajoute à un contexte déjà complexe en matière d’aides à l’achat et de verdissement des flottes.
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Merci à Georges et Angelo pour la source:
