Le panier anti-inflation prend forme selon la ministre du Commerce, Olivia Grégoire, qui a donné des détails sur ce projet. Le panier, qui sera disponible dans les grandes surfaces pendant trois mois, devrait contenir une petite cinquantaine de produits du quotidien pour une famille avec enfants. La ministre souhaite que ce panier soit à la fois abordable et de qualité, incluant des produits frais, bio, etc.
La ministre a aussi expliqué que ce n’était pas au gouvernement de fixer les prix et que les marges ne devaient pas être trouvées sur le dos des agriculteurs et des producteurs. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a indiqué que tout le monde doit contribuer à la lutte contre l’inflation, mais que le gouvernement ne peut pas tout payer.
Les enseignes seront donc libres de créer ou non le panier, mais le volontariat sera la règle.
Michel-Edouard Leclerc, lui, s’est dit favorable à ce panier anti-inflation. Mais il dit aussi ne pas pouvoir l’appliquer en raison de la loi Egalim qui empêche les supermarchés de vendre avec une marge inférieure à un certain niveau. Leclerc considère cette situation comme une « monstruosité intellectuelle ». Les négociations commerciales en cours pourraient également causer des hausses de prix supérieures à 10% en mars, ce qui pose un autre problème.
Bref, le panier anti-inflation est un projet ambitieux qui a suscité des réactions mitigées parmi les distributeurs. Il reste à voir si ce projet sera un succès ou non, mais il est clair que la lutte contre l’inflation ne sera pas une tâche facile. En tout cas, on peut s’attendre à un débat animé sur ce sujet dans les semaines et les mois à venir!
L’inflation, c’est le temps qui donne aux choses la valeur qu’elles n’ont pas
