Ah la réforme des retraites, un sujet qui fait bondir les gens ! Mais c’est aussi l’occasion de voir des syndicats s’unir comme jamais, on dirait presque une réunion de famille, sauf que tout le monde ne s’entend pas sur le menu. La CGT veut la retraite à 60 ans, tandis que d’autres syndicats prônent des solutions alternatives. On se croirait à une réunion de famille où chacun a sa recette secrète pour sauver le système de retraite ! Mais attention, on ne rigole pas avec les retraites, c’est sérieux ! Bon d’accord, c’est un peu moins drôle quand on y pense.
Bref, quand vient l’heure des propositions, toutes les organisations syndicales ne sont pas sur la même ligne. Voici un tour d’horizon des principales propositions :
La CGT
La CGT, c’est comme le Père Noël des retraites, ils veulent vous offrir une retraite à 60 ans, avec un taux de remplacement de 75% qui ne peut jamais être inférieur au Smic, pour que vous puissiez vivre dignement! Et pour payer tout ça, ils ont quelques idées : augmenter les salaires pour faire rentrer des cotisations, maintenir les seniors en activité pour réduire le chômage et l’écart de salaire entre hommes et femmes, et mettre les transactions financières et les dividendes à contribution. C’est comme si la CGT voulait sauver le monde, mais en utilisant des cotisations à la place de super-pouvoirs!
FO
FO, lui, c’est un magicien des retraites. Ils veulent faire disparaître les décotes en augmentant les pensions et en faisant revenir à 37 ans et demi de cotisations. Ils veulent également maintenir tous les régimes existants et ne pas toucher aux régimes spéciaux. C’est comme si FO voulait faire un tour de magie pour rendre les retraites plus justes pour tous, en utilisant des cotisations à la place de baguettes magiques!
CFDT
En plus de s’opposer au report de l’âge légal de départ à la retraite, la CFDT propose sa propre recette pour une réforme « plus rigolote ». Avec une mesure phare : « Que les différents minima de pension (du privé comme du public) soient fixés à 100 % du Smic et indexés sur ce dernier ».
Le syndicat mené par Laurent Berger s’oppose également à toute remise en cause des règles de calcul de la pension des fonctionnaires (actuellement basée sur les six derniers mois de salaire, hors primes). La CFDT a aussi d’autres axes de proposition tels que « la réduction des inégalités entre les hommes et les femmes, par le biais d’une majoration de pension forfaitaire dès le premier enfant » ou encore « une meilleure prise en compte des périodes d’interruption de carrière pour enfant ou congé parental dans la constitution des droits à la retraite ».
Le syndicat souhaite en outre « ouvrir la réversion aux partenaires d’un Pacs » pour que les droits à la retraite du conjoint défunt soient reversés au conjoint survivant en cas de décès du conjoint, une mesure pour l’heure uniquement possible pour les couples mariés ou divorcés.
Mais comment financer ces projets, et combler le déficit futur mis en avant par le gouvernement pour justifier sa réforme ? « À la CFDT, nous n’avons jamais nié la réalité de ce déficit. Et nous ne sommes pas opposés à la nécessité de prendre des mesures pour le résorber », commentait Laurent Berger. « Mais les mesures présentées ne font peser les efforts que sur les travailleurs. Nous pensons que ce déficit est sous contrôle, comme le dit le Conseil d’orientation des retraites, et qu’il peut être géré autrement. » « Si les employeurs gardent les travailleurs seniors, on résoudra une bonne partie du sujet du financement du système des retraites » estimait début janvier sur BFM Business Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT.
CFTC
La CFTC, la Confédération française des travailleurs chrétiens, est un peu comme le bon élève de la classe des syndicats. Elle ne dit pas non à la réforme des retraites, mais elle aimerait bien que les choses soient faites autrement. Comme par exemple, maintenir l’âge de référence à 62 ans. Et puis, elle a une idée en tête, celle d’un système universel de retraite pour éviter la défiance à l’égard du système des retraites. Et si on parlait de hausse des cotisations, elle est même prête à discuter de la répartition entre le salarié et l’employeur. Bref, la CFTC c’est le syndicat qui veut tout, mais pas tout de suite.
FSU
La FSU veut également la fin de la suppression des régimes spéciaux de retraite et la suppression des réformes libérales qui ont conduit à une augmentation des inégalités. Pour financer ces mesures, le syndicat plaide pour une répartition plus juste des richesses, notamment en augmentant les cotisations des grandes entreprises et en taxant les revenus financiers. En somme, pour la FSU, il est temps de mettre fin à une réforme qui ne fait qu’augmenter les inégalités et de mettre en place un système de retraite plus juste et plus équitable pour tous.
En somme, les syndicats proposent des solutions alternatives pour la réforme des retraites, mais tous sont d’accord sur le fait de maintenir les régimes spéciaux pour les travailleurs ayant des métiers difficiles ou dangereux. Il est important de noter que ces propositions sont sujettes à évolution et à des débats parlementaires.
Les vieux au travail, c’est comme les vieux jouets, ils prennent la poussière mais ils ont encore de la valeur.
