Réforme Des Retraites: Êtes-Vous Les Otages De La Finance ?

Il semble que le gouvernement français n’aime pas les retraités ou qu’il ait une aversion particulière pour les personnes âgées. Sinon, comment expliquer qu’ils ont proposé de relever l’âge de départ à la retraite à 64 ans ? Le gouvernement a essayé de vendre cette idée en affirmant qu’elle est destinée à sauver le système de retraite par répartition. Mais ne soyons pas dupes, ce n’est qu’un prétexte pour rassurer les investisseurs institutionnels et les marchés financiers.

Les taux d’intérêt souverains sur le marché obligataire ont augmenté, et cela a suscité des inquiétudes quant à la capacité de la France à rembourser sa dette. Alors, pour éviter de payer des taux d’intérêt encore plus élevés et de faire fuir les investisseurs, le gouvernement a proposé de faire travailler les gens plus longtemps. Il s’agit d’une stratégie de communication classique, qui consiste à dire : « nous sommes sérieux, nous faisons tout notre possible pour rembourser notre dette, même si cela signifie que nous devons travailler jusqu’à 64 ans. »

Mais qui va travailler jusqu’à 64 ans ? Les gens qui ont la chance d’avoir un travail stable, qui ne sont pas handicapés ou atteints de maladies graves, et qui sont en mesure de travailler plus longtemps. Les autres seront laissés pour compte. Cette réforme n’a rien à voir avec la solidarité ou la justice sociale. C’est simplement une mesure prise pour satisfaire les investisseurs institutionnels et les marchés financiers.

Alors, que faut-il faire ? Il est temps de dire la vérité et de proposer des solutions réalistes pour rembourser la dette. Il est temps de s’attaquer aux véritables problèmes qui minent notre économie et notre société. La réforme des retraites est une distraction, une stratégie de communication qui ne sert pas la France, mais le gouvernement. Il est temps d’agir.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.