Surprenant Testament: Ce Grand Père Se Venge

Au Royaume-Uni, une histoire d’héritage qui aurait pu être tirée d’une comédie. Lorsque Frederick Ward Snr, un ancien soldat, est décédé en 2020, sa volonté a surpris plus d’une personne. Malgré une fortune de plus d’un million d’euros, ses petites-filles, Carol, Angela, Amanda, Christine et Janet, se sont retrouvées avec seulement 60 euros chacune dans leurs poches, tandis que leurs cousins se partageaient un appartement valant près de 500 000 euros.

L’action en justice intentée par les cinq femmes semblait être leur cri de protestation contre ce qui semblait être une farce. Elles réclamaient leur part, s’attendant à un tiers de l’héritage considérable laissé par leur grand-père. Cependant, la justice britannique n’a pas vu les choses de cette manière. Selon le juge James Brightwell, le testament de Ward Snr, rédigé en 2018, était tout à fait raisonnable, même s’il laissait un goût amer à ses petites-filles.

L’histoire prend une tournure presque burlesque lorsque l’on découvre les raisons de ce legs minuscule. Deux ans avant son décès, le grand-père désappointé avait exprimé sa déception quant aux visites « très occasionnelles » de ses petites-filles pendant ses séjours à l’hôpital. Et la cerise sur le gâteau – ou plutôt l’absence de gâteau -, lors du mariage d’une de ses arrière-petites-filles, il aurait regretté de ne pas avoir reçu sa part de gâteau..

Les relations tendues entre le grand-père et ses petites-filles ont ébranlé les fondements de la famille. Susan Wiltshire, fille du défunt, rapporte les sentiments de frustration et de contrariété de son père face à ce qu’il considérait comme un abandon affectif de la part de ses descendantes. Ces tensions ont été exacerbées par l’absence de reconnaissance des promesses antérieures de partage équitable des biens familiaux.

Le cas de Frederick Ward Snr et de ses petites-filles soulève des questions plus larges sur la législation successorale au Royaume-Uni. Contrairement à certains pays comme la France, où la loi assure une part minimale d’héritage aux descendants directs, le système britannique accorde une plus grande latitude aux testateurs pour disposer de leurs biens. Cette liberté testamentaire peut aboutir à des situations comme celle vécue par les petites-filles de Frederick Ward Snr, où les volontés du défunt priment sur les attentes des héritiers.

L’affaire des petites-filles déshéritées résonne au-delà des frontières britanniques, suscitant des débats sur la justice et l’équité dans la transmission du patrimoine familial. Elle met en lumière les tensions entre les générations et les liens fragiles qui peuvent se rompre au fil du temps. Au-delà des considérations financières, c’est le poids des émotions et des attentes non réalisées qui marque cette histoire, témoignant des complexités inhérentes aux relations familiales et à la notion d’héritage.

En France, la loi sur l’héritage est plus stricte, mais cette histoire extravagante rappelle que même les testaments les plus sérieux peuvent révéler un trait d’esprit taquin.

Un commentaire

  1. e brave grand père n’a pas admis l’ingratitude de sa famille. La France doit suivre le droit anglais pour les successions!

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