Depuis cinquante ans, la perspective d’un effondrement écologique imminent plane. Étonnamment, au cours de ces cinq dernières décennies, l’humanité a connu une croissance démographique, une amélioration de l’espérance de vie et une qualité de vie sans précédent dans l’histoire. Comment expliquer un tel décalage entre la réalité et la perception qui s’en est installé ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les notions de « crise climatique » ou de « sixième extinction des espèces » ne résultent pas d’un consensus scientifique, mais émanent plutôt d’un cartel de recherche qui réprime la dissidence et rejette toute nuance. En refusant le dialogue, ce groupe a rompu avec la méthode scientifique et a abandonné tout projet raisonnable de préservation de l’environnement. Benoît Rittaud démontre dans son livre que la science est désormais utilisée comme un instrument de censure au service d’une idéologie qui, sous prétexte de sauver la planète, impose ses rituels, légendes et prescriptions de manière de plus en plus contraignante au sein de notre société.
Cette mythologie écologiste postmoderne, mélange de nostalgie d’un paradis perdu et d’une vision apocalyptique, ne doit pas être sous-estimée en tant que simple conception naïve et bien intentionnée. En réalité, derrière son imaginaire sympathique se cache un projet totalitaire qui s’oppose à l’aspiration à un monde plus prospère et plus libre.
Benoît Rittaud, agrégé de mathématiques, enseignant-chercheur et essayiste, a signé de nombreux ouvrages, dont le roman « Geocratia » (Toucan Noir, 2021).
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Le livre de Benoît Rittaud est disponible aux éditions L’Artilleur: Mythes et légendes écologistes
