Ursula von der Leyen, présidente sortante de la Commission européenne, a reçu un soutien significatif de son parti politique, le Parti Populaire Européen (PPE), lors du congrès qui s’est tenu à Bucarest. Avec 400 voix pour et 89 voix contre, elle a été désignée pour briguer un second mandat à la présidence de la Commission européenne. Cette nomination marque le début de la campagne électorale du PPE en vue des élections européennes du 6 au 9 juin.
Âgée de 65 ans, Ursula von der Leyen aspire à poursuivre son mandat, malgré les défis tumultueux auxquels l’Union européenne a été confrontée, tels que la pandémie de Covid-19 et les tensions géopolitiques, notamment avec la guerre en Ukraine. Dans son discours au congrès, elle a souligné les menaces posées par les mouvements populistes, nationalistes et démagogiques, affirmant la détermination du PPE à défendre les valeurs européennes.
En tant que première femme à occuper ce poste, Ursula von der Leyen bénéficie d’un large soutien au sein du PPE, avec un bilan jugé positif malgré des positions parfois controversées, notamment en matière de politique étrangère. Toutefois, des voix discordantes se font entendre, notamment en France, où certains critiquent sa gestion jugée technocratique, notamment en ce qui concerne les agriculteurs, et remettent en question le Pacte Vert, une initiative majeure de son mandat.
Face à cette opposition et à la montée des forces d’extrême droite, Ursula von der Leyen a récemment opéré un virage politique, en atténuant ses positions sur les questions climatiques et en adoptant une approche plus restrictive en matière d’immigration. Cette stratégie vise à élargir sa base de soutien en vue des élections et à contrer la montée de l’extrême droite.
En effet, elle cherche à rassembler le plus large soutien possible, consciente de la nécessité d’une majorité au Parlement européen et du soutien des chefs d’État et de gouvernement des États membres lors du Conseil européen.
En parallèle, les socialistes européens ont lancé leur propre offensive lors d’un événement à Rome, mettant en avant l’importance du scrutin pour contrer la montée des tendances « illibérales » dans l’Union européenne.
Dans l’ensemble, la désignation d’Ursula von der Leyen pour briguer un second mandat à la présidence de la Commission européenne marque le début d’une campagne électorale intense, où les principaux partis politiques cherchent à mobiliser leur base et à convaincre les électeurs de l’importance des enjeux européens.
L’habitude de signer des contrats par message électronique est antérieure à la farce COVID. Et tata Ursule connait ses copains de l’Union Européenne qui votent pour elle pour garantir du silence et de la discretion