Maintenant : Liverpool Efface Les Blancs Des Livres D’histoire

Récente initiative à l’Université de Liverpool, des conseillers pédagogiques encouragent les professeurs d’histoire à questionner de « manière critique » les concepts de race, de genre et de sexualité dans leur enseignement. Cette démarche, faisant partie d’un effort plus large pour « diversifier et décoloniser » le programme d’histoire, a suscité des débats animés et des critiques.

Selon un rapport intitulé « Audit de la Diversité du Curriculum en Histoire », les universitaires sont incités à revoir leurs approches en explorant comment les sujets traditionnellement centrés sur les relations raciales peuvent remettre en question et modifier les perspectives sur la blanchité. Le guide souligne également les lacunes dans la représentation de l’histoire queer dans les études de genre, notant l’absence de séminaires examinant de manière critique l’hétéronormativité, c’est-à-dire l’assimilation de l’hétérosexualité comme norme.

Les critiques ont rapidement condamné ces recommandations comme étant motivées par une idéologie potentiellement divisive. Ils font valoir que de telles directives pourraient privilégier les agendas politiques au détriment de la rigueur académique, favorisant un environnement où la conformité idéologique pourrait l’emporter sur l’investigation scientifique.

De plus, le rapport met l’accent sur la nécessité d’une inclusivité allant au-delà d’une simple représentation sur les listes de lecture. Il exige que les discussions sur la diversité des lectures soient intégrées aux modules d’enseignement, soulignant l’engagement de l’université à promouvoir un environnement académique inclusif.

Au cœur des recommandations figure l’appel aux professeurs d’histoire pour créer des « espaces sécurisés » lors des séminaires, reconnaissant la nature émotionnelle et controversée des débats sur la race et le genre. Cette directive souligne l’objectif de l’université de soutenir les étudiants à travers des explorations académiques potentiellement conflictuelles.

De plus, les responsables de département sont encouragés à mettre en place une formation obligatoire sur les pratiques d’enseignement inclusif. Cette formation vise à doter les universitaires des compétences nécessaires pour naviguer efficacement dans des sujets sensibles, assurant que les discussions sur la race, le genre et la sexualité se déroulent de manière respectueuse et constructive.

Les critiques de ces mesures ont été amplifiées par des préoccupations plus larges au sein de la société, avec des inquiétudes concernant la politisation perçue de l’éducation et ses implications pour la liberté académique. Les détracteurs font valoir que, bien que la promotion de l’inclusivité soit louable, les méthodes employées ne doivent pas compromettre les principes fondamentaux de l’indépendance académique et de l’enquête critique.

Alors que les discussions se poursuivent à l’Université de Liverpool, ces développements reflètent les débats en cours au sein de la communauté universitaire et de la société dans son ensemble concernant l’équilibre entre l' »inclusivité » et l’intégrité académique. L’issue de ces délibérations pourrait non seulement façonner l’avenir de l’éducation en histoire à l’université, mais également les conversations plus larges sur la diversité et la représentation au sein des institutions d’enseignement supérieur dans le monde entier.

Sources:

Merci à Angelo pour cet article:

https://www.telegraph.co.uk/news/2024/06/15/diversity-university-of-liverpool-woke-decolonise-history

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