Maintenant ou Jamais : Défendons nos Valeurs Contre Davos

Le Forum économique mondial (WEF) à Davos, en Suisse, a récemment été le théâtre d’un discours puissant de deux éminents leaders conservateurs, Javier Milei, président argentin, et Kevin Roberts, président de la Heritage Foundation aux États-Unis. Les deux universitaires chevronnés, l’un économiste et l’autre historien, ont pris la parole au nom de la souveraineté nationale et de l’autonomie gouvernementale, dénonçant la montée des élites mondiales et de leurs alliés. Leur message résonne comme un appel à la préservation des valeurs occidentales et à la résistance contre les tendances collectivistes.

Javier Milei a amorcé le discours en mettant en garde contre la menace qui pèse sur le monde occidental. Selon lui, les défenseurs des valeurs occidentales sont récupérés par une vision du monde conduisant inévitablement au socialisme et, par conséquent, à la pauvreté. Il a souligné comment, au cours des dernières décennies, les dirigeants occidentaux ont abandonné le modèle de liberté au profit du collectivisme, une transition ayant des conséquences néfastes sur la prospérité des citoyens.

Le discours du président argentin Javier Milei au forum de Davos (en Français)

Milei a présenté l’expérience argentine comme un exemple concret des effets dévastateurs du collectivisme. Alors que le pays avait prospéré après l’adoption du modèle de liberté en 1860, l’adoption ultérieure du collectivisme au cours du siècle dernier a entraîné une paupérisation systématique, reléguant l’Argentine au 140e rang mondial.

L’économiste argentin a ensuite offert un bref cours d’histoire économique, soulignant le rôle positif du capitalisme et du libre marché dans la réduction de la pauvreté mondiale. Milei a critiqué la notion de « justice sociale » associée au collectivisme, affirmant que cette approche n’est ni juste ni bénéfique pour le bien-être général.

Il a dénoncé les néo-marxistes qui, selon lui, ont réussi à influencer l’Occident en s’appropriant les médias, la culture, les universités, et surtout, les organisations internationales. Milei a averti que ces institutions exercent une influence considérable sur les décisions politiques et économiques des pays membres, contribuant ainsi à la montée d’une nouvelle forme de socialisme plus insidieuse.

L’orateur argentin a conclu son intervention en lançant un appel aux entrepreneurs et propriétaires d’entreprises du monde entier, les exhortant à ne pas céder à une classe politique avide de pouvoir. Il a affirmé que l’État n’était pas la solution, mais plutôt le problème, et a loué les entrepreneurs comme des bienfaiteurs sociaux et des créateurs de prospérité.

Le lendemain, Kevin Roberts, président de la Heritage Foundation, a renchéri sur le discours de Milei en contestant l’opinion dominante à Davos. Roberts a critiqué les élites présentes, les considérant comme faisant partie du problème plutôt que de la solution. Il a souligné l’importance de s’opposer aux propositions du Forum économique mondial et de réformer la fonction publique pour restaurer le pouvoir entre les mains du peuple américain.

Roberts a particulièrement mis l’accent sur la nécessité de s’attaquer aux politiques entourant le changement climatique, soulignant que bien que la Heritage Foundation soutienne les énergies renouvelables, elles devraient être autonomes sur le marché libre. Il a également abordé des questions culturelles, critiquant les élites politiques pour leur éloignement des réalités de l’immigration et de la sécurité publique.

Le président de la Heritage Foundation a conclu en citant les paroles inspirantes de Javier Milei, appelant à « réveiller les lions » plutôt que de guider les moutons. Roberts a exprimé son espoir que le président Trump, s’il était réélu, suivrait cette philosophie et répondrait aux attentes des Américains et de toutes les personnes aspirant à la liberté.

Bien que Milei et Roberts proviennent de contextes différents, leurs discours convergent vers la défense de la souveraineté nationale et de l’autonomie gouvernementale. Ils représentent les voix de millions de citoyens du monde entier qui croient en la valeur de leurs voix et en la nécessité de protéger ces principes fondamentaux. La souveraineté nationale et l’autonomie gouvernementale ne sont pas simplement des idées abstraites, mais des valeurs dignes de défense. Les discours éloquents de Milei et Roberts à Davos ont ravivé la flamme de ces convictions au sein de l’arène internationale.

Vous pouvez reproduire en tout ou partie de cet article à condition que cet avertissement soit inclus:   « Cet article vient du site www.drawmyeconomy.com, où François-Xavier partage régulièrement ses analyses sur l’actualité économique.»

Sources:

Merci à Christophe pour l’article source:

https://www.newsweek.com/two-conservatives-challenge-davos-divas-1863349

Un commentaire

  1. Ces élites font partie du problème.
    L’Europe apporte la honte, la misère, et la guerre contre nos alliés ou neutres.
    Il existe une seule solution: sortir de l’Europe, car nous n’y sommes pas entré démocratiquement!

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.