Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, défend un plan d’économies de dix milliards d’euros pour cette année, déclarant que l’État doit aller encore plus loin pour atteindre un budget à l’équilibre d’ici 2032. Cette démarche, présentée comme une « première étape », vise à consolider les finances publiques dans un contexte de croissance économique en baisse.
L’annonce de ce plan d’économies survient dans un contexte où la croissance française est en berne, rendant plus difficile la réalisation des objectifs budgétaires. Bruno Le Maire s’est exprimé récemment pour défendre ce plan devant les commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat, soulignant la nécessité de ramener le déficit public en dessous de 3 % d’ici 2027 et d’atteindre un budget à l’équilibre d’ici 2032, une première depuis 1974.
Ce plan d’économies ne remettrait pas en cause les grandes politiques publiques soutenues par le gouvernement, telles que l’environnement, l’éducation, la santé et le travail, dont le budget a été accru depuis 2017. Bruno Le Maire insiste sur le fait que l’État doit donner l’exemple en matière de maîtrise des dépenses, tout en reconnaissant que des étapes supplémentaires et un calendrier seront nécessaires pour atteindre cet objectif.
Parmi les mesures envisagées pour réaliser ces économies figure la simplification administrative, avec la suppression progressive des formulaires Cerfa d’ici 2030 et la simplification du Code du commerce, jugé trop complexe. Cette simplification administrative, selon Bruno Le Maire, réduirait la charge mentale sur les entrepreneurs et contribuerait à stimuler l’emploi et la productivité.
Cependant, le ministre reconnaît que le déficit public pour l’année 2023 sera plus élevé que prévu, en raison notamment des pertes de recettes fiscales. Il insiste sur le caractère nécessaire et urgent de ces économies, affirmant qu’il ne s’agit pas d’un simple « coup de rabot », mais d’une mesure indispensable pour stabiliser les finances publiques.
En définitive, Bruno Le Maire défend une approche résolument pragmatique en matière de gestion budgétaire, alliant la nécessité de consolider les finances publiques à celle de préserver les investissements dans les secteurs clés de l’économie. Pour lui, un État fort ne signifie pas un État dépensier et inefficace, mais plutôt un État capable de gérer ses ressources de manière responsable et efficiente.
Sources:
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-chute-surprise-des-recettes-fiscales-bouscule-le-gouvernement-20240305 https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/france/quand-on-gagne-moins-on-depense-moins-bruno-le-maire-defend-les-coupes-budgetaires_AV-202403060161.html
https://fr.news.yahoo.com/sport/france-peut-permettre-cumuler-d%C3%A9ficits-063000448.html https://www.rfi.fr/fr/podcasts/d%C3%A9bat-du-jour/20240304-la-france-va-t-elle-vers-l-aust%C3%A9rit%C3%A9 https://www.europe1.fr/economie/economie-asphyxie-par-la-dette-le-gouvernement-veut-sattaquer-au-modele-social-4233880
Merci à Gabriel, Autret et Dominique pour ces article:
https://twitter.com/MFesneau/status/1764276923541139482 https://presseagence.fr/paris-pacte-en-faveur-des-haies-un-observatoire-de-la-haie/
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