Maintenant, La Directeur De La Banque De France Lance Un Avertissement Au Gouvernement

Le gouvernement français se retrouve sous les projecteurs économiques alors que le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a exprimé des préoccupations sérieuses concernant la gestion des dépenses publiques. Dans un discours à l’université Paris Dauphine, il a vivement critiqué le manque de discipline budgétaire observé au cours des quinze dernières années, soulignant que les engagements pluriannuels de redressement des comptes publics n’ont pas été respectés par les gouvernements successifs.

La dégradation du déficit en 2023, qui a dépassé les prévisions gouvernementales pour atteindre 5,5 % du PIB contre les 4,9 % initialement prévus, a suscité des inquiétudes. François Villeroy de Galhau a cependant tenté de calmer les craintes en précisant que cela ne signifiait pas la faillite de la France, mais a souligné la nécessité d’un « impératif » d’agir.

Le gouverneur a insisté sur la nécessité de réduire les dépenses publiques avant de prendre des décisions sur de potentielles augmentations d’impôts, faisant référence aux propositions récentes visant à taxer les superprofits des entreprises ou à augmenter certains impôts spécifiques.

Malgré ces défis, le gouvernement maintient son objectif de ramener le déficit public en dessous de 3 % du PIB d’ici 2027, conformément aux engagements européens. Pour y parvenir, il prévoit déjà des mesures d’austérité budgétaire importantes, avec 10 milliards d’euros d’économies déjà programmées pour 2024 et 20 milliards supplémentaires prévus pour 2025. Cependant, des « économies supplémentaires » seront nécessaires, selon le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire.

François Villeroy de Galhau a souligné la nécessité d’un effort de priorisation et d’efficacité dans la gestion des dépenses publiques, impliquant non seulement l’État mais aussi les collectivités locales et les prestations sociales.

Pour explorer des pistes d’économies, des réunions ont été organisées avec les parlementaires et les associations d’élus locaux, mettant en avant la nécessité d’une approche collaborative pour résoudre les défis budgétaires actuels.

Il est clair que la situation économique exige une gestion prudente des finances publiques, avec un accent particulier sur la réduction des dépenses excessives. Les décisions prises dans les mois à venir auront un impact significatif sur la stabilité économique à long terme de la France et sa capacité à respecter ses engagements internationaux en matière de déficit.

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